L’une des questions les plus fréquemment posées lors des visites d’information en médecine esthétique du visage est celle du temps « hors jeu » ou de l’absence de sport après une opération dans cette région.
Quand puis-je reprendre le sport après une chirurgie faciale ?
Il n’y a pas de réponse unique à cette question, mais elle doit être adaptée à chaque cas. De nombreux facteurs influencent le moment où vous pourrez reprendre le sport après une chirurgie faciale.
Facteurs qui influencent le moment où il est possible de reprendre le sport après une chirurgie faciale
Type d’intervention pratiquée :
Un traitement de médecine esthétique n’est pas la même chose qu’une intervention chirurgicale. Les interventions non invasives (ou mini-invasives) ne nécessitent pas d’arrêt de travail ni d’interruption de l’activité physique. Ce n’est pas le cas de la chirurgie, qui peut nécessiter un certain temps d’arrêt de travail pour une récupération adéquate ou une période d’attente plus longue avant de reprendre une activité physique.
- Âge : Plus on est jeune, plus la capacité de régénération des tissus est grande.
- Zone d’intervention : Certaines zones d’intervention peuvent être mieux camouflées que d’autres, de sorte que la durée de l’arrêt de travail/du congé social est réduite. Il en va de même pour les zones mobiles (comme la lèvre ou les paupières), qui nécessitent une période de repos et d’inactivité plus longue pour assurer une bonne cicatrisation.
- Type de travail : Les congés de maladie seront prolongés dans le cas de patients dont le travail implique un effort physique ou un port de poids important, ou un risque accru de traumatisme de la région faciale.
En règle générale, lors de traitements de médecine esthétique (infiltrations, toxines, peelings, etc.), il est conseillé de se reposer quelques heures après l’intervention, d’éviter les sources de chaleur (soleil ou rayons UVA), de ne pas s’allonger et de ne pas effectuer de massages vigoureux sur la zone concernée. Ces interventions ne sont pas douloureuses et n’ont aucun effet sur l’apparence physique. Il n’est donc pas nécessaire de s’absenter du travail pendant quelques jours ou de prendre des précautions particulières pour la zone traitée (à l’exception de certaines d’entre elles, comme les peelings, etc.).
Pourquoi est-il recommandé d’arrêter l’exercice physique ?
Dans les cas de chirurgie, il est conseillé d’interrompre l’exercice physique. La raison principale est que la pratique du sport implique la mobilisation d’un plus grand volume de sang dans la région du visage, ce qui met en danger les sutures et augmente le risque d’hémorragie.
De plus, en cas de chirurgie osseuse, les mouvements générés par le sport peuvent entraîner des retards ou une absence de cicatrisation des tissus.
C’est pourquoi il est recommandé d’arrêter tout type d’exercice physique jusqu’à 4 à 6 semaines après l’intervention. La marche n’est pas contre-indiquée, mais une mobilisation précoce après l’opération est très favorable pour faciliter le drainage lymphatique et réduire les effets de l’inflammation.
Absence du travail… et de la vie sociale ?
Outre le temps d’absence du travail professionnel, il faut toujours prendre en compte le temps que la procédure va prendre sur le plan social. Il est évident que cela dépend en grande partie de chaque individu. Toutefois, dans le cas d’interventions chirurgicales qui génèrent beaucoup de gonflements ou d’ecchymoses, il est recommandé d’éviter les événements importants (tels que les mariages ou les fêtes) pendant 2 à 3 semaines, ce qui correspond au temps nécessaire à notre corps pour résoudre cette situation.
Quel est le sport le plus approprié ?
Pour la reprise, on recommande un démarrage progressif en termes de fréquence, de charges et de durée. Dans la mesure du possible, évitez les sports d’impact et le port de charges lourdes.
Il est toujours préférable d’utiliser des machines qui nous aident à développer notre force et à utiliser notre propre corps comme charge. Le vélo d’appartement et le vélo elliptique sont deux bons moyens de repartir du bon pied. En revanche, la course à pied ne l’est pas, en raison des microtraumatismes constants qu’elle génère.
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